October 2014 /237

Collaborations

Le Pôle académique Liège-Luxembourg est sur les rails

CorhayAlbertC’est parti ! Adopté le 6 novembre 2013 au Parlement wallon, le décret “paysage” du ministre Jean-Claude Marcourt entre dans une nouvelle phase de concrétisation. Mardi 30 septembre dernier, la première assemblée générale du “Pôle académique Liège-Luxembourg” institué par ledit décret s’est tenue au château de Colonster. Et c’est Bernard Rentier, désormais ancien Recteur, qui l’a présidée avant de passer la main à son successeur fraîchement adoubé, Albert Corhay.

LodezAlexandreL’élection des membres du conseil d’administration (CA) a eu lieu lors de cette première soirée. Régie par le décret, la présidence du CA est en fait une coprésidence, confiée au recteur et, par rotation chaque année, à un directeur d’une Haute Ecole. Premier tandem à la manoeuvre, le recteur Albert Corhay et le directeur de la Haute Ecole Helmo Alexandre Lodez assureront ensemble, un an durant, la direction du CA.

Des cursus plus souples

Pour rappel, le Pôle Liège-Luxembourg rassemble, autour de l’ULg, six Hautes Ecoles, trois écoles supérieures des arts et 25 établissements de promotion sociale (la Haute Ecole en Communauté germanophone est “membre adhérent”). « Le conseil d’administration sera l’organe essentiel du Pôle, affirme le Recteur. Six membres représenteront le personnel, six autres les étudiants et 18 enfin seront les porte-parole des institutions partenaires. Parmi eux, un tiers émane de l’ULg, dont le Recteur, les Prs Eric Haubruge, Rudi Cloots et Didier Vrancken ,ainsi que l’administrateur Laurent Despy et la directrice générale Monique Marcourt. De facto, notre Institution est appelée à jouer un rôle moteur dans la mise en place de la nouvelle structure. »

Le Pôle académique a pour mission principale de promouvoir toutes les formes de collaboration entre ses membres en vue d’offrir des services de qualité aux étudiants. Un grand nombre de dossiers sera désormais débattu au sein du Pôle et on peut espérer que toutes les nouvelles propositions – les habilitations notamment – seront discutées au sein du Pôle avant d’être présentées devant l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (Ares), nouvelle instance de décision.

Au coeur du décret : l’étudiant et son parcours scolaire. « Proposer une offre claire et complète des formations disponibles est un objectif à court terme, reprend le Recteur. Mieux informer les élèves, mieux les préparer à l’entrée dans le supérieur, aussi. Pour ma part – et c’est aussi le souhait des Hautes Ecoles –, je pense qu’il faut amplifier les possibilités de mobilité au sein du Pôle, c’est-à-dire donner aux étudiants un accès à nos infrastructures, favoriser les passerelles et autres façons de valoriser leurs acquis. Proposer des formations continues en adéquation avec le marché est également, à mon sens, une ambition de premier plan. »

Pas à pas

Bien qu’un esprit d’ouverture souffle maintenant au sein de chacun des établissements, chaque partenaire du Pôle entend néanmoins sauvegarder ses spécificités. « Nos formations universitaires seront toujours basées sur la recherche fondamentale et appliquée, reprend Albert Corhay. C’est une évidence. Cependant, je suis favorable au développement de cursus en codiplomation, lesquels permettront de combiner les avantages des deux types d’enseignement. »

Des actions communes sont prévues dans les prochains mois et il s’agira ensuite d’élaborer une stratégie à plus long terme. Pour l’instant, les échanges se déroulent de manière très positive aux dires du Recteur qui se montre particulièrement optimiste pour l’avenir.

Patricia Janssens
Photos J.-L. Wertz (Albert Corhay) et Helmo (Alexandre Lodez)
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