November 2014 /238

Interactivité

Les thérapies sans médicament, comme l’hippothérapie et la pleine conscience, qu’en pensez-vous ?

ArtTatianaC’est avec plaisir que notre Faculté a accueilli l’ASBL Hippopassion. D’une part, parce qu’il s’agit d’un service à la communauté, ce qui fait partie de nos missions, et, d’autre part, parce que cette collaboration contribue sans conteste à l’image de marque de notre Institution.

Par ailleurs, l’hippothérapie étant basée sur l’usage du cheval, elle intéresse forcément les médecins vétérinaires. Nous avons un rôle actif à jouer dans la compréhension du comportement équin et dans la reconnaissance des thérapies assistées par les animaux. Cela pourrait même déboucher, à terme, sur des cours, voire sur un certificat, comme déjà organisé dans d’autres universités (Paris, Lausanne, Vienne, etc.). Enfin, d’autres départements de l’ULg – les sciences de la motricité et les sciences de l’éducation par exemple – évoquent ces pratiques dans leur cursus : l’arrivée d’Hippopassion au Sart-Tilman permettra d’organiser sur le site des stages, des travaux pratiques et des mémoires de fin d’études. Tous les étudiants intéressés par ce type de thérapie peuvent d’ailleurs se manifester.

Tatiana Art, professeur en faculté de Médecine vétérinaire, tél. 04.366.40.55,
courriel tatiana.art@ulg.ac.be

VerhaegheCatherinePersonnellement, j’ai commencé à pratiquer la “pleine conscience” en 2008 lorsque je travaillais à l’université de Californie San Francisco (UCSF). Cette rencontre assez récente a bouleversé positivement ma vie au point que j’ai progressivement abandonné ma carrière de scientifique pour devenir instructrice MBSR à partir de 2011. La pleine conscience m’a non seulement permise de reconnecter avec mes proches, mais j’ai également développé une capacité à être plus à l’écoute de mes limites tant physiques qu’émotionnelles. Les bienfaits de cette pratique sont nombreux; ils se manifesteront cependant de manière variable chez les participants (une meilleure qualité de sommeil pour certains, un apprivoisement des douleurs pour d’autres, moins d’anxiété ou de rumination, ou encore plus de confiance en soi et de bienveillance envers soi et les autres, etc.). En tant qu’instructeur, je suis à chaque fois émerveillée au bout d’un cycle de huit semaines d’être le témoin de tant de changements positifs chez les participants. Toutefois, je tiens à préciser que même si les bienfaits physiques, psychologiques et émotionnels sont reconnus et validés scientifiquement, le programme MBSR n’est pas une thérapie. La pleine conscience est avant tout une pratique de développement personnel, et j’encourage tout un chacun à l’expérimenter si le coeur et la motivation y sont. Il pourra être suivi en ligne dès janvier 2015.

Catherine Verhaeghe
docteur en Sciences, ULg
instructrice MBSR particuliers et entreprises
www.mindful-living.fr

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