February 2015 /241
Tous à la bibli !Succès de l’élargissement de l’offre des salles d’étude
C’était une importante revendication taut o logique, qui avait notamment été portée par la liste Essentiel lors des élections étudiantes. Il n’est dès lors pas étonnant que l’extension des horaires d’ouverture des bibliothèques et la présentation d’une offre élargie de locaux idoines aient été largement relayées, au point que plusieurs médias se soient fait l’écho d’un nouveau phénomène comportemental qui pousserait davantage les étudiants à étudier groupés, dans des lieux calmes et propices à la concentration. A l’entame de la session hivernale d’examens, Hautes Écoles, écoles supérieures et Université avaient en effet appliqué un programme commun d’optimisation des places, dans des salles d’études polymorphes. Les places sont chèresBénéficiant d’une réciprocité ancrée dans le Pôle académique Liège-Luxembourg, les étudiants des Hautes Écoles eurent donc la possibilité d’accéder aux infrastructures de l’ULg et vice-versa. « Cette année, nous avions largement étoffé l’offre des bibliothèques en proposant des jours d’ouverture supplémentaires et des horaires étendus, détaille Stéphanie Audrit, attachée à la direction des bibliothèques. Elles étaient ouvertes tous les jours durant la période de Noël, hormis les dimanches et jours férié, jusqu’à 21h au centre-ville et jusqu’à 20h au Sart-Tilman. » Les Chiroux avaient également mis à disposition des salles supplémentaires et Helmo aussi, lorsque deux espaces surveillés par des étudiants jobistes étaient tout autant accessibles au Sart-Tilman, dans la surface qu’occupaient jadis les restaurants universitaires (B8). Dimension corporelleFacebook, la manie épidémique de ce début de siècle, devait forcément venir sur le tapis. Son influence orienterait donc les forçats du blocus, par un tropisme commun, vers les lieux où leurs semblables se concentrent déjà en nombre. Et le Pr Gauthier ajoute : « La nature humaine se réexprime en dehors des moyens technologiques auxquels il manque une dimension corporelle de l’affect, qui ne se communique que par des excès. Les smileys utilisés dans les discussions via internet ne remplacent pas le ton de la voix, la posture, les regards, etc. »
Fabrice Terlonge
Photos : J.-L. Wertz
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