November 2015 /248

Succès pour le Bal de l’ULg

BalUne couche de bras levés. Finalement, à ras de la foule, toutes les soirées qui agrègent du monde autour d’un DJ se ressemblent un peu. Des festivités “chapi” à la Saint-Nicolas au dernier concert de David Guetta à Ans (tout aussi boueux), des mains surprises par les illuminations kaléidoscopiques semblent vouloir agripper un ciel imaginaire pour célébrer la félicité ambiante. Mais pour la deuxième édition de sa version new age, le Bal ULg 2015 avait ceci de particulier qu’il unissait tous les étudiants de notre Université autour du principal effort vestimentaire de l’année, à l’exception des examens (pour certains). Si la majorité des filles eurent recours à toutes les déclinaisons possibles de la classique robe noire, l’on voyait tout de même passer quelques paires de baskets, jeans et pulls, du côté de l’autre sexe. Même si la plupart des garçons avaient fait l’effort d’arborer le triptyque blazer, noeud papillon et chaussures de ville. Une demi-heure avant minuit, Xavier Claessens, l’un des principaux artisans de la soirée, annonçait que le cap des 6000 entrées avait été franchi. Mais au vu de la foule qui tapissait encore par centaines le seuil des Halles des foires de Conronmeuse à cet instant, il est probable que les organisateurs de l’Unel ont dû mettre en oeuvre un savant algorithme pour ne pas avoir à annoncer qu’ils avaient pulvérisé le maximum fixé, soit 6500 personnes.

À peine plus tôt, le Recteur avait ouvert le bal après une réception un peu plus formelle ayant rassemblé près de 200 invités. « Vive l’université de Liège ! », a-t-il lancé – sous une vague d’applaudissements –, tout en rappelant la finalité sociale du bal (des bourses pour les étudiants). C’est au bras de Caroline, une Parisienne inscrite en 1er master de la faculté de Médecine vétérinaire, qu’il inaugura ensuite la piste. « Mon père est un peu raide quand il danse », s’amusait l’un de ses fils à l’entame de ce moment solennel. De quoi déstresser Caroline qui, quelques minutes auparavant, se triturait les doigts après être montée à la dernière minute sur ses talons hauts. “Never mind, I’ll find someone like youuuuu… I wish nothing but the best for youuuuuu…”. Et hop, la chanson d’Adèle lança une soirée sans nul doute mémorable pour tous ceux qui avaient passé le cap un peu difficile du contrôle des tickets à l’entrée et celui de la file pour se faire photographier. Ce n’est que vers 5h du matin que les derniers se dispersèrent dans l’atmosphère matinale des bords de Meuse.

Fabrice Terlonge
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