November 2016 /258

Sortir du cadre

Soirée du personnel 2016

L’invitation était aussi élégante que le dresscode préconisé. Et certains se sont interrogés quant à savoir ce qui était élégant ou pas, entre le jean, le pull et d’autres pièces vestimentaires. La question n’étant pas toujours résolue, environ 400 membres de la communauté universitaire étaient néanmoins rassemblés au Palais des congrès, le dernier vendredi du mois de septembre, à l’occasion de la soirée du personnel de l’ULg. Un rendez-vous itératif où, à peine immergés dans le brouhaha de l’accueil, autorités, personnel académique, scientifique, administratif ou technique se retrouvent sans fard autour du drink de bienvenue. Les tenues sont soignées mais pas guindées et, des petits cercles (re)constitués dans le hall d’entrée s’échappent des bribes de conversations ayant trait aux étudiants, à l’international, à la mobilité, aux congés, à tel secrétariat, tel déménagement, telle personne ou tel service. Bref, on devise de ces petites choses qui font le quotidien de notre Alma mater, dans une mixité des âges effective. « C’est une façon de sortir un peu du cadre habituel ; on se retrouve autrement avec les collègues et l’avantage, c’est que les conjoints sont invités aussi, ce qui n’est pas souvent le cas lors des autres événements liés au travail », apprécie Laurence, du département de logopédie. Il y a ceux qui cherchent à se mélanger et ceux qui en profitent plus volontiers pour consolider les liens de leur équipe ou de leur service.

FetePersonnelÀ une autre table, une mixité entre droit et architecture s’était constituée le temps du repas. « Avec mon conjoint, nous apprécions cette occasion de faire des rencontres au sein de l’unif », se délecte Mariette. Et, quelques tables plus loin, Florence pouffe : « Nous ne sommes pas venues avec nos conjoints. On les voit assez comme ça à la maison. » Bref, la bonne humeur ambiante n’était pas étrangère au fait que certains avaient su profiter avec modération des vertus des boissons pour adultes. Côté menu, les plats étaient tout autant à la hauteur, avant ou après le cœur de selle d’agneau rôtie, jus corsé à la sauge, poêlée d’aubergines et courgettes avec une purée à l’huile d’olive et ail grillé. Le tout servi avec une belle célérité.

Jouissant d’un substantiel capital sympathie, le recteur Albert Corhay n’hésitait pas à venir spontanément partager un petit mot avec l’une ou l’autre tablée, ayant lui aussi fait bonne chère.

Grosso modo, une moitié des convives prenait part au souper, avant qu’une autre moitié ne vienne les rejoindre pour la soirée animée par le DJ “nœud papillon”, Fabio Felici. C’est donc sur le coup de 22h30 que nous fûmes invités à escalader les escaliers qui menaient au dancefloor illuminé, où officiait le même animateur musical que l’an passé. Sa déclaration de politique générale demeurant la même : « Une playlist généraliste pour faire plaisir à tout le monde avec de la variété française des années 1980 et aussi de la New Wave. » Certains, avant de prendre la pause pour les photos officielles, regrettaient un peu l’absence de thème plus précis, qui permettait les autres fois d’afficher un peu d’originalité sans passer pour un original. « Mais je viens presque chaque année depuis dix ans », témoignait aussi Boris, du département des sciences de la motricité.

Passé deux heures du matin, la soirée commença à se muer en souvenir. Celui des arrière-pensées murmurées en contrepoint du brouhaha ambiant, des collègues vibrionnant sur la piste de danse ou – plus prosaïquement – du succulent coulis de fruits rouges.


* photos sur www.ulg.ac.be/soireedupersonnel2016

Fabrice Terlonge
Photos : ULg - Michel Houet
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