Certificat interuniversitaire

Du nouveau en matière de coopération internationale

En collaboration avec l'ULB et l'UMons, l'ULg lancera, en janvier 2010, un tout nouveau certificat interuniversitaire en développement et coopération internationale (Cidci). Sa particularité ? « C'est le seul certificat universitaire dans le domaine, affirme l'un des instigateurs, Gautier Pirotte, chargé de cours à l'Institut des sciences humaines et sociales. Les formations en coopération sont, en général, organisées par les ONG. Quelques formations existent à l'UCL notamment, mais elles sont beaucoup plus ciblées. » Le Cidci s'adresse donc à toute personne, professionnel ou non, qui souhaite porter un regard nouveau sur les activités de coopération internationale, se doter d'outils pour rendre ses projets plus performants ou, plus simplement, se tenir au courant des thèmes et pratiques de la coopération contemporaine.

« Il vise à mettre à jour les connaissances des participants dans ce secteur afin qu'ils soient capables d'entamer une réflexion sur leurs pratiques de coopération (présentes ou futures). Le certificat s'adresse aussi aux acteurs non institués afin qu'ils soient capables de monter un projet de développement en prenant en compte les différentes dynamiques et les divers enjeux qui y sont liés. Le but est également que les participants possèdent une meilleure maîtrise des thématiques contemporaines du développement et puissent procéder à une analyse des contextes dans lesquels ils opèrent ou pourraient opérer », relate Gautier Pirotte. Ce certificat est accessible aux titulaires d'un titre de 2e cycle universitaire : « Licence ou master, quelle que soit la discipline étudiée, poursuit Carole Nguyen, de la cellule formation continue de l'ULg, ou via un dossier de candidature. » Et pour permettre l'accès aux personnes exerçant une activité professionnelle, les séances sont organisées en horaire décalé, en soirée ou le samedi matin.

Le certificat comprend trois modules de formation complémentaire. Le premier présente des analyses sociologiques et anthropologiques des pratiques du développement et étudie les acteurs, institutions et enjeux contemporains de la coopération internationale. Le deuxième est plus thématique et traite des sujets centraux qui animent les projets et les acteurs de la coopération aujourd'hui. Enfin, le troisième module est conçu comme une "boîte à outils" et fournit une approche plus pratique des techniques de construction et de suivi-évaluation de projet mais aussi de gestion des ressources humaines. « Les cours dispensés au sein de la formation allieront différentes pédagogies : exposés d'experts, séminaires participatifs, débats sur les pratiques professionnelles du développement, travaux personnels et ateliers thématiques, précise encore Gautier Pirotte. L'équipe pédagogique est composée d'enseignants et de chercheurs de l'ULg, de l'ULB, de l'UMons et d'experts et acteurs de terrain. »

Martha Regueiro